Prophète Esaie: « Il y a un esprit terrible qui est là et cause tous les événements malheureux »

Posted on mars 22, 2013

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Publié dans le quotidien privé togolais Liberté, n° 1418 du jeudi 21 mars 2013 :

 

Prophète Esaïe, sur le Togo, Première partie :

« Il y a un esprit terrible qui est là et qui cause tous les évènements malheureux auxquels on assiste actuellement »

Reçu dans l’émission en Mina sur Légende FM lundi 18 mars à 14h, le Prophète Esaïe, de son vrai nom Dékpo Kokou Romain, a donné une lecture spirituelle de la situation sociopolitique au Togo. Après avoir relaté les conditions dans lesquelles il a commencé son ministère, le Prophète Esaïe est revenu sur les prédictions qu’il a faites par rapport au décès du président Gnassingbé Eyadema et du ministre des Sports Richard Attipoé, aux ponts écroulés, à l’affaire Kpatcha Gnassingbé et à l’arrestation de Pascal Bodjona. Lecture.

MESSAGER-AVERTISSEUR Prophète de la Nation ESAÏE-Romain Kokou DEKPO-2

A quel moment avez-vous commencé votre ministère ?

C’est en 1994 que j’ai commencé à avoir des rêves dont je ne comprenais pas les sens, mais c’est en 1998 que j’ai eu la révélation d’aller informer le peuple togolais en entier, pas en partie. Un an après, j’ai rencontré Nanou Sirlakim, un homme de l’Eglise des Assemblées de Dieu au ministère Philadelphia à Tokoin Ramco qui m’a dit avoir obtenu mon nom à Agou, car il a reçu la révélation de venir m’aider. Comme Jean a baptisé Jésus, j’ai véritablement commencé mon ministère, et cette année là, Dieu m’a envoyé auprès de feu Eyadema lui dire que l’échéance arrive et donc qu’il se propose de l’aider dans la mission qu’il lui a confiée, mais à défaut, il lui restait sept ans à vivre. C’est depuis ce jour que nous avons entrepris des démarches que vous voyez aujourd’hui.

Vous dites avoir approché feu Eyadema, comment vous y êtes-vous pris ?

Dans un passé récent, j’étais réalisateur d’émissions à Radio Lomé. C’est là que j’ai reçu un appel divin avant que celui dont j’ai parlé plus haut ne vienne à moi. Dieu a fait un miracle tendant à mécontenter  mes supérieurs et qui était à la base de mon départ de là. Par la suite on devait rencontrer le chef de l’Etat auprès de qui je tenais à avoir une réponse quant à mon maintien ou non dans le service avant que ce malheur n’arrive. Je suis retourné à Agou en jeunesse en mission. J’avais demeuré dans la forêt pour écouter la voix de l’Eternel et être édifié, et je devrais saisir ses paraboles et autres messages codés et les transmettre au peuple après des moments de recueillement. L’Eternel m’envoya auprès du chef Adjallé Michel, chef supérieur de la ville de Lomé en 2004. Je lui avais fait comprendre que l’Eternel m’a dit avoir laissé deux signes avec lui dont l’un parlait de noix de palme, et l’autre, de maïs. S’il pouvait être convoqué publiquement, le peuple saura de quoi il s’agit. Il a reconnu que ces signes étaient avec lui. Je lui avais fait comprendre qu’avec quatre autres chefs traditionnels, ils devaient m’accompagner chez le chef de l’Etat. L’Eternel voulait lui parler par ma voix afin que le jour venu, il soit raccompagné dans sa dernière demeure et que les Togolais retrouvent la paix. Autrement, le sang coulerait et portera le nom de Gouda Losso. Et tout ce qui se passe actuellement n’est que la résultante de Gouda. Le chef Adegnon a aussi fait de son mieux dans cette affaire, de même que le chef Djidjolé, député dans le temps. Mais l’absence de Natchaba du pays les avait handicapés. A la fin, le chef Adjallé m’a conseillé d’aller rencontrer Eyadema moi-même et qu’il se tiendra prêt pour lui confirmer mes propos. Je suis le Prophète de la nation, l’avertisseur et non un évangéliste.

Avez-vous pu rencontrer feu Eyadema ?

Le 2 février l’Eternel était très en colère et qualifiait la situation du pays de chaotique. J’ai alors contacté pasteur Hometowou, Apôtre et travaillant au CHU de Tokoin, et ensemble, nous sommes allés voir le chef Adjallé pour lui demander de nous faire rencontrer le président, parce qu’un malheur planait sur le pays. M. Pouyo, l’intendant de la présidence, nous avait aidés en nous faisant rencontrer le Commandant Lamboni. Mais le lendemain 3 février, j’eus la révélation que c’était raté, la rencontre. Mais un coup de fil venant de la CTR (actuel ANR) nous a convoqués avec mes apôtres. Nous avions rencontré Pali, Mangamana et d’autres hauts gradés et à l’issue des tractations, il a été décidé de me faire rencontrer le président le lundi 7 février 2005. Mais entre-temps, le président n’était plus, et du sang a coulé bien que ce ne soit pas par la volonté des hommes, mais d’un esprit maléfique. Le Togo est spirituellement malade et le monde aussi.

Et au sujet des ponts écroulés, de l’attentat des joueurs de football, du décès du ministre des Sports, d’Agbéyomé

J’ai été envoyé auprès de Messan Kodjo Agbéyomé, du temps où il était Premier ministre et en présence de deux de ses conseillers, pour lui dire qu’il devra se comporter comme Moïse ou Joseph, pour aider le peuple, comme il tente de le faire aujourd’hui. S’il peut persister dans la voie actuelle, la victoire sera du côté du peuple togolais. Concernant les ponts écroulés, l’Eternel m’a envoyé auprès de Kpatcha Gnassingbé pour lui faire comprendre que, malgré que le fait que la querelle qui naîtra entre eux sera son œuvre à Lui, l’Eternel, ils devront faire attention au risque de mettre le pays en péril. Et que l’amour qu’il leur porte doit les pousser à changer de comportement, car Lui seul a droit de vie sur tout. Kpatcha était alors ministre de la Défense et avait été averti qu’il y aura une brouille entre lui et son frère. J’avoue que Kpatcha m’avait bien moqué ce jour-là. Il ne pouvait pas savoir que c’était l’Eternel qui parlait. De guerre lasse, on m’a redirigé chez son frère Toyi Gnassingbé. Ce qui fut fait et en ce moment l’immeuble de la Plantation était en reconstruction. Il a pris le problème à bras le corps et convoqué d’autres membres de la famille à venir m’écouter. On en était là quand le président Faure l’appela. Il promit de lui en parler dès qu’il sera en face de lui. Si les liens qui les unissaient n’étaient pas rompus, le pays ne serait pas coupé de parts en parts. J’avais Séwa Agbodjan, Secrétaire du parti Alliance, comme témoin de ces entretiens en 2007. Dans les semaines qui ont suivi, sept ponts se sont écroulés dans le pays dans la même journée. Mais avant ça, j’étais allé voir Arthème Ahoomey-Zunu pour lui parler de ces sinistres à venir et lui prédire qu’il sera choisi à un moment de l’histoire du pays pour une mission. Il était Secrétaire de la présidence. Je l’ai approché de nouveau le 7 septembre 2012 pour le dialogue national.

Vous aviez aussi prédit l’arrestation de Pascal Bodjona, ancien ministre.

La promiscuité de Bodjona avec Faure dépasse le domaine charnel. J’ai été le voir le 14 mars 2006 à 10 h30 à la présidence et il était directeur de Cabinet. Prions que la foi touche le cœur de Faure en dépit des rapaces qui rôdent dans son entourage. Personnellement son arrestation constitue pour moi un sujet de colère. L’Eternel disait que sept ans plus tard devrait se produire ce dont je lui parlais. Il lui avait été prédit qu’un malheur allait provoquer le crash de l’appareil d’Etat. Je reconnais qu’au début, on s’était tiraillés lui et moi du fait que ce n’était pas une bonne nouvelle que je lui apportais. Il m’avait suggéré de me rapprocher du gouvernement pour qu’il me soutienne dans la délivrance du peuple. Je lui répondis que ce n’est pas à l’homme de délivrer un peuple, mais à Dieu. Je voulais qu’il me fasse rencontrer Faure car il devrait mettre à profit le peu de force que Dieu lui a donné pour reconstruire le pays avant que son heure n’arrive, car viendra un moment où il partira. Le Seigneur m’a tout dit, viendra  un moment où il va partir.

Selon les informations, vous auriez fait des révélations sur la mort de l’ancien ministre Richard Atikpoe. Qu’en est-il ?

Effectivement, j’avais appris comme tout le monde la mort de Richard Atikpoe suite au crash de Lungi en juin 2007. J’étais à Agou en ce moment-là. A quoi est dû ce drame ? Le Seigneur a voulu passer par certains évènements pour transmettre un message aux Togolais dans leur ensemble, les membres du gouvernement ainsi que les opposants. C’était Chris Daké qui m’a amené chez Richard Atikpoe à Baguida. En ce moment-là, il n’était pas encore ministre. A la suite de nos prières, je lui ai dit d’appeler Me Yawovi Agboyibo et de l’avertir que Dieu fera des merveilles dans sa vie et qu’il sera nommé Premier ministre. J’ai remarqué que la chemise que portait M. Richard Atikpoe portait l’inscription « MJ ». J’ai lu à travers ces deux lettres, Ministre de la Justice. Il m’a dit qu’il n’a jamais fait les études de droit et que ce serait peut-être Ministre de la Jeunesse. En allant chez M. Richard Atikpoe, je me suis fait accompagner par l’officier Zakari Nya Nkassibou qui se trouve être l’oncle de la présidente de CRE-Togo. Le Togo est réputé être un pays de mensonge donc je n’ai pas voulu me rendre là-bas tout seul. Deux semaines après ma visite, Atikpoe a été nommé ministre.

Je suis allé un jour chez lui au ministère en face de la plage pour lui demander s’il a transmis le dossier au chef de l’Etat parce que le Seigneur a demandé qu’on fasse vite pour que le Togo devienne un véritable or  de l’humanité. Il m’a dit que non, c’est Chris Daké qui a traîné avec le dossier. Je lui ai alors dit que je repars à Agou et que je reviendrai après pour qu’on puisse voir dans quelle mesure on peut faire parvenir le dossier au chef de l’Etat. Il répondu que sa mère est décédée et qu’il devrait amener le corps en Centrafrique. Je voudrais que les gens comprennent bien ce que je dis. Ce n’est pas parce que le ministre est décédé qu’on voulait salir sa mémoire. Loin de là. Il y a un esprit terrible qui est là et qui cause tous les évènements malheureux auxquels on assiste actuellement comme par exemple la répression sanglante des journalistes la dernière fois. Quand on fait des prophéties et que cela se réalise, il ne faut pas que les gens pensent que c’est le prophète qui a tué. Non.

Ceci dit, M. Richard Atikpoe s’est opposé à toutes les propositions que je lui ai faites. Il a expliqué qu’il a des échéances à affronter comme la préparation CAN Junior et d’autres choses. Alors moi je me suis retiré.

Plus tard, je lui ai envoyé un courrier dans lequel j’expliquai que le Seigneur me charge de lui dire que c’est lui qu’il a choisi et que s’il ne veut pas il choisira une autre personne. Si Dieu a dit cela, il ne peut pas te laisser vivre sur terre. C’est pour cela que moi-même qui suis ici je crains énormément le Seigneur. Si on me dit qu’un fou est venu me chercher, je réponds que ce n’est pas un fou mais un messager de Dieu.

Transcription et traduction de la Rédaction de Liberté www.liberte-togo.com

 22 Mars 2013

Phil-dubitatif… mon esprit cartésien reste impassible mais le devoir d’informer avant tout!

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